Plus 50 000 tonnes de bois de chauffe consommé pour la grillade

A quelques jours de la célébration de la fête de l’AID EL KABIR ou fête de Tabaski, c’est l’affluence vers le marché de bétail pour l’acquisition du mouton sacrificiel. Dans la capital Niamey, au quartier Aéroport, le prix des moutons varient de trente mille francs à deux cent mille francs CFA, selon les vendeurs. Cependant soulignent les vendeurs, « il n’y a pas assez d’acheteurs ». Des moutons qui viennent de la région de Dosso précisément de Tombo et de Aholée. D’autres proviennent de Koré Mai Rouwa, Abala, Bazzaga, Kargui Bango, Mangayzé etc…
Au marché de Tourakou, qui est le marché de bétail par excellence à Niamey, le ravitaillement est plus fourni. Le bétail est issu de quatre coins du Niger notamment de Zinder, de Maradi ( Aguié, Guidan Roumji), d’Agadez, de Tahoua ( Abalak), de Dosso ( Dogon Doutchi), de Tillabéry (Balayara, Flingué )….

Les moutons acheminés sont vendus pour les moins chers entre 25 et 40 milles francs. Ceux qui sont destinées pour les plus aisés se discutent entre 200 a 400 milles francs CFA.
Selon monsieur Halidou, revendeur de mouton, « le marché est timide cette année. Une situation due surement à la morosité économique » souligne-t-il. Mais nous gardons espoir, car ajoute-t-il « le marché n’est pas à son stade supérieur et qu’il reste encore quelques jours avant la fête… »
La tabaski, c’est aussi la grillade du mouton sacrifié. Selon le service de l’environnement de Niamey, pour la seule journée de Tabaski, la ville de Niamey engrange plus de 50 000 tonnes de bois de chauffe, sur une consommation annuelle de 307 160 tonne de bois. Une consommation exponentielle qui s’explique par le fait le bois est le combustible préféré des ménages de Niamey, utilisé par 77% des habitants.

Le transport du bois en direction de Niamey est essentiellement effectué par deux filières : la filière motorisée (camion, camionnettes, semi-remorques, deux roues) et la filière animalière (charrettes, ânes et chameaux).
Les transporteurs achètent le bois en bûches ou en fagots auprès des villageois soit aux marchés ruraux de bois, ou sur le lieu de coupe, soit auprès des vendeurs installés au bord de la route.
Selon la FAO dans une évaluation (CNEDD-Inventaire des Gaz à effet de serre, 1999) précisait que les terres forestières étaient évaluées à 70.000 ha en 1970. Mais en 1993, environ 190.400 hectares des terres forestières étaient annuellement défrichées donc perdues au Niger.

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