Le Projet ZAMAN TARE, au côté des Organisations de la Société Civile (OSC).

Le Stade Général Seyni Kounché, a servi de cadre d’échanges, les journées du lundi 25 et mardi 26 novembre 2019, entre les Organisations de la Société Civile (OSC), les structures membres du projet Zaman Tare et autres participants invités pour la circonstance entre autres : le Conseiller Technique du Gouvernorat de Niamey, représentant le Gouverneur empêché, l’Aumônier de la CADEV-Niamey, un Représentant de la CAFOD, un Représentant de la Direction des ONG et Associations du Développement (DONGAD).

Organisée par la CADEV-Niamey dans le cadre du projet Zaman Taré, cette formation vient matérialiser un des objectifs fixés par ledit projet : renforcer les capacités des Organisations de la Société Civile locales en plaidoyer et stratégie de conduite de plaidoyer, pour qu’elles prônent et promeuvent partout où de besoin, la tolérance culturelle et religieuse au Niger.

Les travaux ont été ouverts à 9h 30mn par la Directrice Diocésaine par intérim de la CADEV-Niamey, en l’occurrence Mme ABANI Aichatou, qui, avant de prononcer son allocution, a d’abord donné la parole au représentant de la CAFOD, qui a brièvement situé le projet Zaman Tare dans son contexte. 

Dans son discours d’ouverture, la Directrice Diocésaine par intérim a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants, et les a exhorter à demeurer attentifs et participatifs pour tirer le meilleur de la formation. 

Le choix porté sur les participants n’est pas un fait du hasard. En effet, en tant qu’Acteurs plus proches des communautés, les Organisations de la Société civile, sont qualifiés comme « les voix des sans voix », à travers leurs multiples engagements, leurs approches et leurs actions à l’égard des populations nigériennes, en détresse quelconque, a- t-elle laissé entendre.

Trois thématiques clés ont respectivement été développées par trois conférenciers attitrés au cours de ces quarante-huit heures (48h) de formation, à savoir :

  • La tolérance culturelle et religieuse : outil de cohésion sociale,
  • Le Rôle et place des OSC dans la promotion du pluralisme culturel et religieux.
  • Le plaidoyer et la stratégie de conduite d’un plaidoyer,

Dans sa présentation, le deuxième conférencier a mis en relief la diversité culturelle et religieuse (reconnue et promue par la Constitution du Niger), avant d’inviter les Organisations de la Société Civile à plus d’engagements pour éclairer davantage les populations nigériennes sur la tolérance culturelle et religieuse.

Il a terminé son exposé avec cette citation d’Amadou Hampâte Bâ qui déclare que : ce qui fait la beauté d’un tapis, c’est la diversité et l’harmonie de ses couleurs. Les échanges et les travaux en groupe autour de ces thématiques, ont enrichit les débats, où deux principales recommandations ont été dégagées :

  • Inciter l’Etat à envisager, élaborer et rendre opérationnelle une politique nationale de promotion de la paix (plaidoyer),
  • Formation à l’endroit du Ministère de la Renaissance Culturelle pour l’organisation d’un festival dédié à la paix (projet Zaman Tare).

Avant de clôturer la rencontre , il a été procédé à la mise en place d’un comité (10 membres des OSC), chargé de l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer sur la tolérance culturelle et religieuse au Niger. Une photo de famille a mis fin aux travaux .

LABO Binta

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Résoudre : *
26 × 17 =