Du 23 au 24 septembre, le Stade Général Seyni Kountché a accueilli une formation pas comme les autres. Une cinquantaine de jeunes déscolarisés, pris en charge par la CADEV-Niger dans le cadre du programme PARCAN financé par Caritas Danemark, se sont retrouvés pour deux jours d’apprentissage autour de la sauvegarde et du mécanisme de gestion des plaintes.
L’ouverture officielle a été faite par le Secrétaire Exécutif National de la CADEV-Niger, qui a rappelé l’importance de donner aux jeunes non seulement une formation professionnelle, mais aussi des repères pour devenir des citoyens responsables.
La session a ensuite été animée par M. Charlemagne, Contrôleur interne de l’organisation, qui a su capter l’attention des participants en abordant des thématiques parfois sensibles : la protection des mineurs, la prise en compte des adultes vulnérables, et surtout, les procédures à suivre pour faire entendre une plainte et y trouver une réponse juste.
Âgés de 15 à 23 ans, les jeunes se sont montrés particulièrement réceptifs. Les échanges ont été nourris, ponctués de témoignages et de questions directes, preuve de leur intérêt et de leur volonté de comprendre. « Cette formation nous aide à savoir que nous avons aussi des droits et des moyens de nous exprimer », confie l’un des participants, visiblement marqué par les discussions.
Au-delà des outils techniques, c’est un message fort qui a été transmis : celui de la dignité et de la protection de chaque personne, sans distinction. Pour ces jeunes en pleine reconstruction de leur avenir, cette formation représente bien plus qu’un simple apprentissage : un pas supplémentaire vers l’autonomie, la confiance et l’intégration sociale.















